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mon coach, c'est moi ! mieux vivre : mode d'emploi ← articles plus anciens 1 juillet 2018 , par henry ranchon le pouvoir bienfaisant des arbres les arbres sont notre exact opposé du point de vue écologique : ils rejettent l’oxygène, nous le respirons. ils sont patients et calmes quand nous sommes impatients et agités. programmés pour ne jamais mourir (un chêne peut vivre 1.200 ans, un sapin 500 ans), ils représentent le temps long dans notre société de vitesse. les arbres sont aussi des êtres sociaux qui communiquent, souffrent et s’entraident. ils sont régis par une véritable organisation, fondée sur l’entraide et la solidarité . ils échangent des éléments nutritifs par leurs systèmes racinaires. les parents-arbres veillent à la bonne santé de leurs rejetons. le groupe prend soin de ses individus faibles ou malades. car les populations sylvestres forment un écosystème qui modère les températures extrêmes, froides ou chaudes, emmagasine de grandes quantités d’eau et augmente l’humidité atmosphérique. dans un tel environnement, les arbres peuvent vivre en sécurité et connaître une grande longévité. pour maintenir cet idéal, la communauté doit à tout prix perdurer. les arbres sont capables de communiquer entre eux par les odeurs et par les signaux électriques qu’ils émettent, mais aussi par un étonnant réseau souterrain de racines et de champignons, sorte d’internet des bois, où s’échangent des ressources et des informations sur la sécheresse du sol et sur les attaques d’insectes. les bienfaits médicaux des marches dans les bois (les bains de forêt ou douches de forêt comme disent les japonais) sont reconnus : les molécules issus des huiles essentielles secrétées par les conifères (cèdre, cyprès, pin sylvestre, eucalyptus…) ont un effet tonifiant , celles qui viennent des feuillus (chêne, érable, châtaignier, charme, bouleau, peuplier, tremble…) ont un effet relaxant. dès la première heure de marche en forêt, la pression artérielle diminue, le rythme cardiaque ralentit, la concentration et la mémoire s’améliorent. et quand on est anxieux, stressé, dépressif, on peut imaginer en marchant, que les arbres s’inclinent sur notre passage pour nous saluer ou mieux nous prennent dans leurs bras . effet garanti ! les arbres sont aussi un bon support de méditation : assis le dos droit, attentif à votre corps et à votre souffle, vous contemplez un arbre que vous aimez bien. voyez comme il semble ne rien faire, cet arbre, rien du tout, voyez comme il semble inutile. en réalité il fait beaucoup de choses : il pousse, il grandit, il filtre l’air, il rejette de l’oxygène, il donne de l’ombre, il embellit le paysage, il ralentit les vents violents, il offre un abri aux oiseaux, aux insectes… et vous, à cet instant, vous êtes semblable à cet arbre : immobile et apparemment inutile, juste là, à suivre votre respiration qui va et vient, à prendre le temps de ressentir tout ce qui se passe dans votre corps, à écouter le murmure du monde. en faisant cela, vous vous faites du bien en donnant un peu de répit à votre esprit, vous prenez conscience de votre corps, vous cultivez votre sensibilité, votre discernement et votre rapport aux autres. vous vous êtes apaisé au contact de cet arbre. d’après peter wohlleben « la vie secrète des arbres », laurence monce « ces arbres qui nous veulent du bien », christophe andré « 3 minutes à méditer », thomas mahler et pr qing li (le point), pierre le hir (le monde) partager tweeter envoyer s'abonner publié dans corps , maîtrise de soi | marqué avec arbres et méditation , bains de forêt , bienfaits des arbres , bienfaits médicaux des marches dans les bois , douches de forêt , internet des bois , la vie secrète des arbres , les arbres aident à méditer , molécules secrétées par les arbres | un commentaire 31 mai 2018 , par henry ranchon les dix bonnes raisons de consulter un psy il est parfois difficile de faire la distinction entre un mal-être passager et une vraie névrose, aux racines profondes. à quel moment faut-il envisager de consulter un spécialiste ? ⇒ on répète les mêmes échecs. il faut s’interroger quand les défaites personnelles se suivent et se ressemblent. par exemple, certaines femmes répètent toujours le même mécanisme d’échec amoureux en choisissant des hommes qui ne leur conviennent pas. la relation démarre sous les meilleurs auspices, puis finit par se désagréger. sur le plan professionnel, une personne qui se trouve systématiquement en conflit avec les autres salariés de l’entreprise doit consulter. ⇒ on commet des actes manqués . les actes manqués n’ont rien à voir avec une erreur de distraction. ils représentent au contraire un désir refoulé qu’on ne peut pas exprimer consciemment. par exemple, on a un entretien très important le matin et on ne se réveille pas, on rencontre l’homme de sa vie et on perd son numéro… tous ces actes manqués ont une signification cachée. seul un psy, pourra comprendre et faire comprendre ce que notre inconscient essaie de nous dire. ⇒ on souffre physiquement . crises d’angoisse, migraines, douleurs au ventre… il faut s’inquiéter lorsque ces manifestations physiques sont liées à une souffrance psychologique récurrente ou à une période de stress qui s’éternise. certains personnes ont des crises d’angoisse fréquentes sans en connaitre la raison, ce qui achève de les angoisser. le corps révèle alors un mal-être inconscient qui nécessite un suivi. ⇒ on s’enferme dans des situations malsaines . il faut s’alarmer lorsque l’on sait qu’une situation est malsaine mais qu’on n’arrive pas à y mettre un terme, par exemple si l’on persiste à entretenir une relation amoureuse vouée à l’échec. autre exemple, on attend toute sa vie une reconnaissance des parents, en vain, sans réussir à tourner la page. la souffrance causée par ce genre de traumatisme est tellement forte qu’elle empêche de bien vivre. ⇒ on est souvent déprimé ou triste . il faut se méfier de ceux qui vous répètent que vous êtes déprimé(e), ils n’ont pas forcément de bonnes intentions. on peut facilement être mis dans la case dépressif alors qu’on va très bien. mais consulter permet d’utiliser son vague à l’âme pour mieux se comprendre sans se laisser enfermer dans un diagnostic erroné. et il faut réfléchir à deux fois avant de prendre des antidépresseurs. nous vivons dans une société où l’on n’a pas le droit d’être triste. les antidépresseurs sont des modificateurs d’humeur, mais ils ne font pas disparaître les problèmes. ⇒ on doute en permanence de soi. douter en permanence de son potentiel et de ses capacités constitue un sérieux handicap sur le plan affectif et professionnel. certaines personnes se montrent défaitistes pour conjurer le sort, mais d’autres manquent tellement de confiance en elles qu’elles pensent être incapables de réussir. elles s’attribueront toujours la responsabilité des échecs de leur vie, à cause d’un sentiment de culpabilité parfaitement irrationnel. ⇒ on hésite en permanence . une hésitation peut devenir pathologique, par exemple lorsqu’on n’arrive pas à entretenir une relation avec quelqu’un sans s’interroger en permanence. il est nécessaire de consulter lorsque chaque événement du quotidien donne lieu à une réflexion profonde qui ne mène finalement nulle part. à force d’hésiter, on ne prend aucune décision et on n’avance pas. ⇒ on a des sautes d’humeur fréquentes . une thérapie peut être utile si on passe rapidement d’un état de tristesse à un état d’excitation ou d’irritation, de manière répétitive et inexpliquée sans rapport avec d’éventuels changements hormonaux. les sautes d’humeur liées à un malaise psychique sont incontrôlables. il ne faut pas les confondre avec un simple trouble de la personnalité. ⇒ on a vécu un ou plusieurs traumatismes personnels . deuil, accident, humiliation, abus sexuel… autant de traumatismes qui nécessitent souvent l’intervention d’un professionnel, à condition d’en ressentir le besoin. la thérapie n’est pas une prescription d’antibiotique. c’est avant tout une décision personnell